Europe contraint encore Apple : L’Union Européenne imposant de nouvelles règles
L’Union européenne continue de contraindre les géants de la technologie, et cette fois-ci, Apple est une nouvelle fois dans le collimateur. Avec le Digital Markets Act (DMA), cette loi a pour objectif d’introduire davantage de concurrence et de transparence sur le marché numérique européen.
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Le Sideloading et les AppStore Tiers : Une ouverture inédite
L’un des principaux impacts du DMA est de forcer Apple à permettre le sideloading, c’est-à-dire l’installation d’applications en dehors de l’App Store.
Pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad en Europe, cela signifie qu’ils pourront désormais télécharger des applications depuis des App Store alternatifs
Ce changement doit être introduit dans les futures mises à jour, notamment avec iOS 17.4, prévu pour 2024, une sortie attendue dans la foulée de la sortie de l’iPhone 16.
Jusqu’à présent, Apple a fermement maintenu un contrôle total sur la distribution des applications via son App Store, justifiant ce modèle par des arguments de sécurité.
Cependant, pour se conformer aux directives européennes, la firme a dû assouplir ses pratiques. Malgré cette ouverture forcée, Apple encadre strictement ces nouvelles options, avec des mesures de protection supplémentaires pour minimiser les risques de sécurité, comme la notarisation des applications et des avertissements pour les utilisateurs.
Des mesures contestées mais nécessaires
Apple, qualifié de « gatekeeper » par l’UE, doit également permettre aux utilisateurs de choisir des applications par défaut, notamment pour les navigateurs et les services de paiement sans contact.
Cela ouvre la voie à une interopérabilité accrue entre les services et les appareils tiers, un aspect largement réclamé par les développeurs d’applications.
L’UE exige également que des systèmes de paiement externe puissent être utilisés, une autre mesure contre la dépendance à l’App Store.
Par ailleurs, la non-intégration d’Apple Intelligence dans la version européenne de l’iPhone 16 pourrait être liée à ces nouvelles contraintes réglementaires. Apple reste sceptique quant à ces nouvelles règles, soulignant les risques accrus de malware, de fraudes et de violation de la vie privée que cette ouverture pourrait entraîner.
L’absence de l’Intelligence Artificielle (IA) dans l’iPhone 16 en Europe, notamment en France, pourrait créer un désavantage compétitif majeur pour le vieux continent par rapport au reste du monde, en particulier face aux États-Unis (USA), où ces fonctionnalités seront pleinement disponibles. Cette situation risque d’accentuer l’écart technologique et d’influencer l’attractivité des produits Apple en Europe.
Bien que l’entreprise ait mis en place des protections, comme la gestion des paiements externes et les API NFC pour des services tiers, Apple avertit que les consommateurs européens pourraient être plus exposés aux cybermenaces.
Un pas vers une concurrence plus juste
Si Apple considère ces changements comme une menace pour la sécurité des utilisateurs, l’Union européenne y voit une étape nécessaire vers une plus grande équité et ouverture sur le marché numérique.
Le DMA représente une tentative ambitieuse de briser les monopoles technologiques, en permettant aux consommateurs et aux développeurs d’avoir plus de choix et de contrôle.
Ces ajustements imposés à Apple ne se limiteront pas à l’Europe ; d’autres régions pourraient suivre l’exemple européen, bouleversant ainsi le modèle économique de l’entreprise, centré sur un écosystème fermé.
La réponse officielle d’Apple sur les contraintes Digital Markets Act (DMA)
Apple a récemment annoncé une série de changements dans iOS, Safari et l’App Store en Europe pour se conformer au Digital Markets Act (DMA). Ces modifications visent à offrir plus de liberté aux développeurs et aux utilisateurs tout en renforçant les protections de sécurité et de confidentialité.
Pour les développeurs :
- Nouvelles options pour la distribution des applications via des boutiques alternatives en dehors de l’App Store.
- Possibilités de traitement des paiements en utilisant des solutions de paiement externes.
- Intégration d’outils pour créer et gérer des App Store tiers.
Pour les utilisateurs :
- Nouvelles options de contrôle pour sélectionner des applications par défaut (navigateurs, paiements sans contact).
- Mesures de sécurité renforcées pour limiter les risques liés aux boutiques alternatives et aux paiements externes, incluant la notarisation des applications.
Apple met en garde contre des risques accrus de sécurité, mais introduit ces changements tout en maintenant un haut niveau de protection pour ses utilisateurs dans l’Union européenne.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’annonce officielle d’Apple